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Vos questions, nos réponses

À quoi va s’intéresser l’étude i-Share ? Pourquoi ? Comment ? Qui sont les chercheurs associés ? Qu’est-ce qui me garantit que les infos que je vais donner resteront confidentielles…? Vous trouverez ici les questions les plus souvent posées. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas. Nous y répondrons.

2. L’ÉTUDE I-SHARE

i-Share est l’acronyme (un peu tiré par les cheveux, c’est vrai 🙂 de la dénomination anglo-saxonne de l’étude : Internet-based Students HeAlth Research Enterprise, qu’on pourrait traduire par « Etude internet sur la santé des étudiants ». Quant au fait que i-Share soit aussi la traduction anglaise de « je partage », c’est un hasard qui correspond bien à la dimension collective de l’étude.

Au départ, l’idée de lancer une grande étude sur la santé des étudiants est née dans l’esprit de 2 chercheurs : Christophe Tzourio, neuro-épidémiologiste, et Didier Guillemot, spécialiste des maladies infectieuses. Très vite, leur projet a séduit d’autres chercheurs de différents champs de recherche, qui sont tous internationalement reconnus dans leur spécialité. Au fil des ans, d’autres équipes vont rejoindre i-Share pour explorer de nouveaux champs de recherche. C’est une cohorte ouverte aux collaborations.

Pour faire simple, disons qu’au départ du projet, l’un des 2 chercheurs impliqués dépendait de l’Université de Bordeaux et l’autre de l’Université de Versailles Saint-Quentin. Il a semblé intéressant de monter le projet sur 2 sites, d’autant plus que sur ces 2 universités, les équipes de recherche qui les composent et leurs centres médicaux de santé offrent une infrastructure exceptionnelle pour mener à bien une étude de cette envergure.

i-Share a bénéficié d’une dotation de 8 millions d’euros, versée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre des Investissements d’Avenir. C’est donc l’État qui, au départ,a financé les investissements nécessaires au lancement de l’étude (recrutements, salaires, locaux, matériels…).A présent, c’est le Conseil Régional de la Nouvelle-Aquitaine qui finance l’étude.

Nous allons nous intéresser à 4 grands domaines de recherche : la migraine, fréquente chez les jeunes ; la santé mentale, en raison du grand nombre d’étudiants qui se disent stressés ou déprimés ou atteints de pathologies plus graves ; les infections sexuellement transmissibles, notamment Chlamydiæ, très fréquente chez les jeunes, avec des risques de complications pour les femmes, et Human papillomavirus, qui peut être à l’origine de problèmes sérieux. Nous nous intéresserons aussi aux conduites à risques (sexualité, addictions, abus de substances, conduites violentes, accidents…), pour évaluer leurs conséquences sur la santé et également sur la réussite universitaire et identifier les facteurs de risque.

Plusieurs choses. D’une part, i-Share a été sélectionnée par un jury international dans le cadre de l’appel à projets national «Investissements d’Avenir – Cohortes». D’autre part, les équipes de recherche qui vont participer à l’étude sont toutes de haut niveau et très expérimentées : elles sont reconnues comme excellentes (grade A/A+) par l’Agence d’évaluation de la recherche (AERES). Enfin, plusieurs des chercheurs i-Share sont classés dans le top 1% des chercheurs au niveau mondial concernant les citations de leurs travaux et tous ont l’expérience des cohortes de grande taille.

Parce que la France compte 2 millions d’étudiants et qu’on dispose de très peu d’informations sur leur santé, sur les maladies auxquelles ils sont exposés et sur l’impact de ces maladies sur leur vie, leur bien-être, leur réussite universitaire. De la même manière, nous ne savons pas s’il existe, dans cette tranche d’âge, des facteurs de risque qui peuvent causer des maladies plus tard dans la vie, ni si des interventions pourraient contribuer à réduire ces risques. Ce sont des questions importantes, à la fois au plan scientifique et au plan sociétal. Car les résultats de l’étude i-Share pourront avoir un vrai impact sur les politiques de santé des Universités, des mutuelles, voire du Ministère de la Santé.

Il existe en fait plusieurs définitions.

D’après les bonnes pratiques en épidémiologie et en référence à la loi Huriet-Sérusclat, il s’agit de la personne physique ou morale qui prend l’initiative de la recherche biomédicale sur l’être humain. Ceci à la différence du responsable d’étude, qui est le membre de l’équipe chargé de l’étude, et responsable en dernier ressort de la conception, de la conduite, de l’analyse, de la documentation et de la communication d’une étude épidémiologique.

Pour la CNIL, il s’agit de l’organisme déclarant, donc à l’initiative de la recherche, qui décide de sa création, en détermine l’objet et définit les moyens mis en œuvre à cet effet. Dans le cas de i-Share, le promoteur est l’université de Bordeaux Segalen.

L’étude se fixe 2 grands types d’objectifs :

  • d’une part, nous allons évaluer la fréquence et l’impact de plusieurs maladies qui peuvent avoir des conséquences immédiates ou à court terme sur votre santé et votre bien-être. La migraine ou le stress, par exemple. Dans un 2e temps, nous allons tester des stratégies de prévention, de dépistage et de prise en charge de ces maladies.
  • d’autre part, des objectifs de recherche biomédicale sur les déterminants de maladies. Nous allons étudier en profondeur les mécanismes physiopathologiques ou psychopathologiques de certaines maladies.

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