Skip to content
Suis-nous !

Actu

Peut-on devenir accro à Internet ?

PUBLIÉ LE : 13 décembre 2017

Catégorie(s) : Évènement Thématique(s) : Vie étudiante
De nos jours, écoliers, collégiens, lycéens, étudiants, chômeurs, professionnels et même retraités sont concernés par Internet.
Peut-on devenir accro à Internet ?

Démocratisé au début du siècle par l’apparition de l’ADSL, Internet est, de nos jours, un outil et une occupation à part entière.

Internet, une drogue ?

Vu tout ce qu’il est possible de faire sur notre ordinateur, nous pouvons passer de longues heures à :

  • Défiler le fil d’actualité sur les réseaux sociaux : regarder des vidéos, lire des statuts, likercommenter, partager,
  • Consulter le profil des autres : parcourant leurs statuts, leurs photos,
  • Communiquer avec nos proches : famille et amis,
  • Chercher des informations pour un travail, rapport ou mémoire,
  • Se tenir au courant des dernières actualités,
  • Ecouter de la musique, regarder des films et des séries,
  • Jouer à des jeux en ligne,
  • Commander et acheter,
  • Et bien d’autres choses…

L’article de Slate.fr estime qu’une utilisation excessive peut renforcer certains problèmes de santé comme les difficultés d’attention et d’hyperactivité. 

Internet n’est pas l’élément déclencheur de ces problèmes, mais il les influence négativement.

Ensuite l’article du Huffingtonpost estime qu’Internet peut provoquer chez l’être humain :

  • Des maux de tête,
  • Des troubles du sommeil,
  • Une production de spermatozoïdes en baisse,
  • De l’anxiété,
  • De la solitude,

De plus, il est précisé que l’écran d’ordinateur abîme la proctection occulaire.

Les réseaux photographiques

L’étude menée par la Royal Society for Public Health, informe que Snapchat et Instagram sont les deux réseaux qui ont une mauvaise influence sur le bien-être des jeunes.

Premièrement, on souligne dans l’étude qu’Instagram est perçu comme le plus malsain des réseaux sociaux à cause de sa mise en avant systématique du beau et de la perfection.

Cela peut potentiellement amener certains jeunes à penser qu’ils ont :

  • une vie moins dynamique et passionnante que certains leaders d’opinion,
  • un corps ou une tête ne rentrant pas dans les critères de beauté de notre société.

Cela peut engendrer par la suite, un puissant sentiment d’anxiété, de frustration, de doute ou voir même des symptômes dépressifs.

Le youtubeur « Le Roi des Rats » met en lumière dans une de ses vidéos les comptes de personnes connues vantant des produits soi-disant adaptés aux jeunes.

Ces personnalités, suivies majoritairement par les 14-25 ans, proposent par exemple des kits de blanchiment dentaire, des thés amincissants, des crèmes anti-imperfections…

Il s’agit souvent de produits incohérents avec les jeunes de cette tranche d’âge.

Et vendre de tels produits à des adolescents, alors en pleine période de construction d’identité, peut être dangereux.

Il existe également des arnaques avec de nombreux faux comptes de « célébrités » qui prétendent par exemple donner des Iphones pour 1€.

Phénomènes digitaux

« Seriez-vous prêt à vivre une journée sans Internet ? » Cette question prend de plus en plus d’importance au fil du temps.

Le journal Social Influence se penche sur ce sujet dans une étude en demandant à deux groupes de participants de suivre deux règles distinctes :

  1.  Utiliser normalement Facebook,
  2.  Ne pas poster quoi que ce soit sur Facebook pendant deux jours,

Résultat : ceux qui n’ont eu aucune activité pendant les deux jours se sentent contraintsisolésen manque, comme privés d’une composante vitale.

Sans leurs habitudes et leurs repères, ils ont l’impression que la vie perd de son sens.

Supprimer Internet à un addict, c’est comme retirer le tabac à un fumeur, cela peut même engendrer chez lui une dépression.

Deuxièmement, pour certains « l’importance du like » est aujourd’hui très forte.

L’étude de Facebook Research analyse ce phénomène pour mieux le comprendre.

Cette étude a été soumise à un échantillon de 2 109 utilisateurs âgés entre 13 et 90 ans (avec une moyenne d’âge de 40,3 ans et 56% de femmes).

Les résultats :

  • Les utilisateurs estiment recevoir en moyenne 12,8 Like par publication,
  • 52,7% révèlent que recevoir assez de Like sur leurs posts aurait une certaine importance à leurs yeux,
  • 16% prétendent qu’une publication ne recevant pas assez de Like leur fait ressentir un certain malaise,
  • 28% déclarent obtenir moins de Like que leurs amis,
  • 58,1% sont d’accord pour dire que certaines mentions « J’aime » sont plus importantes que d’autres (par ex : la famille, les amis proches et compagnon),

Cette étude démontre que les mentions « J’aime » ont un impact significatif sur les utilisateurs en fonction de leur relation aux autres.

On note que les « J’aime » amènent une forme de soutien, d’acquiescement et d’accord.

C’est pourquoi les jeunes l’utilisent pour combler un manque de reconnaissance dans la vie réelle.

Le système de notation est également aujourd’hui utilisé comme outil comparatif entre les personnes sur des plateformes comme BlaBlaCar pour le covoiturage ou encore les sites de rencontre tel Tinder.

Pour finir, c’est d’ailleurs ce phénomène d’importance du like qui est dénoncé dans la série Black Mirror (S3 épisode 1).

L’épisode nous plonge dans un monde futur où tout est dirigé par le Like.

Hors la vie ce n’est évidemment pas qu’Internet, les réseaux sociaux et les Likes, loin de là. 😉

EMo

ACTU PRÉCÉDENTE
Publié le 5 décembre 2017
Le Bénévolat
ACTU SUIVANTE
Publié le 14 décembre 2017
Chlamydia, vous connaissez ?

Are you a researcher? Visit our scientific collaboration section and see our last results.

See our last results here

Nos partenaires

i-Share Nouvelle Aquitaine
i-Share Inserm
i-Share - Santé publique France
i-Share - Agence régionale de Santé
Back To Top