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Médecines alternatives en Occident

PUBLIÉ LE : 18 janvier 2018

Catégorie(s) : Vu sur le web Thématique(s) : À l'international
La médecine scientifique combat à 100% l'infection, la médecine complémentaire qui, comme son nom l’indique est une méthode supplémentaire, aide à la guérison.
Les médecines alternatives, une suite logique de la médecine occidentale

Mais quel est le véritable intérêt de ces méthodes ?

Zoom sur l’origine de ce secteur, ainsi que l’évolution de sa réputation.

Il était une fois…

Bien avant J-C, la religion possédant une place importante dans la société, lorsqu’on était souffrant on comparait cela à une punition divine.

Les médecins n’existaient pas encore et les « magiciens » avaient la charge de guérir du mal.

Cependant, on s’intéressait déjà à l’environnement et au psychisme de la personne pour prévenir et traiter un dérèglement, même si « l’ancienne médecine » se rapprochait plus de la magie et des incantations.

Par la suite, Hippocrate affirma que la maladie survenait d’un déséquilibre entre :

  • la bile,
  • le sang,
  • l’atrabile (bile noire censée provenir de la rate),
  • la « pituite » (ou phlegme, écoulement nasal provenant du cerveau).

Il attachait une importance particulière à l’examen physique et à l’anamnèse (antécédents médicaux).

Il établit ainsi les deux grands principes suivants :

1. « Les contraires sont guéris par les contraires ».

  • Cette phrase est devenue l’un des fondements de la médecine allopathique (classique).

2. « La maladie est produite par les semblables ; et par les semblables que l’on fait prendre, le patient revient de la maladie à la santé ».

  • Cette loi de similitude deviendra un pivot de la médecine homéopathique.

Depuis le XIXe siècle, les médecines douces n’ont cessé de se développer et de s’intégrer dans le parcours médical basique.

L’explosion des méthodes naturelles

Selon le baromètre santé 2017 des Pages Jaunes, l’intérêt des Français pour les médecines alternatives se confirme, avec une hausse entre 2013 et 2016 de 234% sur les recherches pour les praticiens suivants : sophrologue, magnétiseur, naturopathe…

A la tête des résultats de recherche, on trouve :

  1. les chiropracteurs (+ 151 % en trois ans),
  2. les étiopathes (+ 119 % en trois ans),

Toutefois, le baromètre précise que, malgré cette forte augmentation d’année en année, les méthodes naturelles restent encore très loin derrière les recherches de médecine dite conventionnelle.

Pourquoi ça augmente, pourquoi ça marche ?

Comme le souligne l’émission La Quotidienne, les médecines alternatives fonctionne puisqu’il s’agit :

  • d’une approche plus globale de la médecine,
  • d’une relation plus personnelle avec le thérapeute,
  • de produits naturels,
  • de moins de médicaments et d’effets secondaires,
  • de répondre à l’absence de remède dans la médecine classique,

De plus, les médecines alternatives rentrent peu à peu dans le processus de guérison à l’hôpital

Enfin, le résultat provenant d’une médecine douce ne sera pas le même d’une personne à une autre.

Bien plus axées sur le côté humain, les médecines alternatives présentent une réelle valeur ajoutée.

C’est pourquoi l’OMS est favorable à leur intégration dans le système conventionnel médical comme complément.

EMo

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