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L’herpès, le bouton de la honte ?

PUBLIÉ LE : 20 novembre 2017

Catégorie(s) : Revue scientifique Thématique(s) : Infections Sexuellement Transmissibles
Journée nationale contre l’herpès, infection contagieuse très mal perçue et dont la plupart des porteurs ignorent leur état.
L’herpès, le bouton de la honte ?

On estime qu’en France, environ 70% de la population est infectée par le HSV-1 et qu’approximativement 20% sont infectées par le HSV-2.

Qu’est ce que cette infection ?

Il s’agit d’une maladie issue de la famille des herpesviridæ, constituée d’une centaine de virus dont 8 strictement humains.

  • Le virus de l’herpès, ou herpès simplex virus (HSV), de type 1 ou de type 2 (HSV-1 ; HSV-2).
  • Le virus de la varicelle et du zona ou herpesvirus varicellæ (VZV)
  • Le cytomégalovirus (CMV)
  • Le virus EPSTEIN-BARR ou virus E-B (EBV)
  • Les 6ème, 7ème et 8ème herpesvirus humains (HHV-6, HHV-7 et HHV-8)

L’infection de l’herpès se divise en deux catégories :

  • HSV -1 : lésions vésiculaires ou des ulcères douloureux à l’intérieur ou autour de la bouche mais il existe une certaine proportion d’infections génitales.
  • HSV -2 : lésions vésiculaires ou plaies ouvertes, au niveau génital ou anal.

Pour l’HSV -2, en plus de la fièvredes douleurs corporelles, une adénopathie, des sensations de picotement ou d’élancement dans les jambesles hanches ou le fessier, se manifestent avant l’apparition des ulcères génitaux.

Plusieurs idées fausses

Le mauvaise information concernant cette maladie engendre beaucoup d’incompréhension et de stéréotypes.

Seul le contact humain peut contaminer !

42,7 % des français pensent que cette infection sexuellement transmissible est due à une mauvaise hygiène.

Plus d’un tiers pensent qu’elle peut être contractée à la suite de l’échange de serviettes ou par le contact avec la cuvette des toilettes.

Globalement, l’herpès est une infection très peu comprise, les personnes atteintes souffrant de stigmatisation et d’a priori.

Pendant longtemps, on a considéré que HSV1 se cantonnait à la région buccale, alors qu’actuellement, 20% des herpès génitaux sont dus à HSV1, surtout si l’on pratique des rapports bucco-génitaux en période d’herpès labial (lèvres).

Ensuite, beaucoup imaginent qu’il faut nécessairement des lésions actives et visibles pour contaminer son partenaire, alors que non.

Même sans symptôme il est possible de transmettre le virus avec un risque cependant moindre.

Infection à vie, même si rien n’est visible, l’herpès produit le virus par intermittence dans ses sécrétions génitales, lesquelles infestent les cellules de l’épiderme ou des muqueuses.

Les symptômes ressentis sont :

  • Fatigue
  • Migraine
  • Stress
  • Boutons
  • Rougeurs / démangeaisons
  • Sensation de brûlure

Fait marquant, la transmission est plus efficace de l’homme à la femme que l’inverse.

Parmi les participants à l’étude i-Share, 31,4% utilisent régulièrement un préservatif ce qui permet d’éviter de nombreuses IST, l’herpès y compris.

Pour y remédier et prévenir ce « fâcheux bouton », il faut se rendre chez un médecin traitant ou un pharmacien qui prescrira alors des médicaments antiviraux.

EMo

  • http://www.i-share.fr/node/18653/edit
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