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Le high-tech au secours de la santé

PUBLIÉ LE : 7 juin 2013

Catégorie(s) : Vu sur le web Thématique(s) : À l'international
Et si la technologie nous permettait de mieux nous soigner : prévention, rapidité d’intervention et traitements personnalisés.
Le high-tech au secours de la santé

Les applications préventives

La tendance en Chine, ce sont les applications vous permettant de prévenir les risques d’infections alimentaires, de situer les zones aquatiques les plus polluées ou encore de mesurer la qualité de l’air.

Tour d’horizon des applications les plus en vue au pays du soleil levant :

  • 中国求生手册 « China’s survival manual » : cette application liste les scandales alimentaires, les marques et les aliments dangereux. Elle permet également de détecter les composants nocifs des produits à partir du scan du code barre.
  • 食品安全黑名单 « Jike » : cette application recense toutes les actualités en matière de sécurité alimentaire.
    污水地图 « La carte des eaux polluées » : Avec cette appli, les Chinois ont accès aux informations concernant les zones polluées. Elle est alimentée par les mobinautes.
  • 北京室内空气质量 « Beijing Indoor Quality » : application locale parmi d’autres qui informe sur la qualité de l’air à Pékin, et donne des recommandations telles que porter un masque ou pas, ventiler les habitations ou non et pratiquer les activités de plein air ou pas.

Le WI-FI hospitalier

Autre immersion du high-tech dans le quotidien des terriens, l’utilisation du WI-FI dans les établissements hospitaliers. Pas besoin d’aller en Chine, les hôpitaux français ont largement recours à cette technologie qui leur permet de fluidifier la transmission des données au sein de l’établissement.

Proximité, rapidité, sécurité sont les maîtres mots.

En effet, le WI-FI permet un meilleur partage de l’information qui est envoyée en temps réel à son destinataire (information sur le patient, prescription…etc) souvent doté d’un mini-PC ou de tablettes spécialement conçus pour un usage médical. La prise de décision peut alors s’effectuer plus rapidement.

De plus, ce type de données (données personnelles parfois sensibles de patients) est bien entendu traité selon des règles de sécurité draconiennes, préoccupations majeures des directions hospitalières. Le WI-FI en milieu hospitalier est donc soumis à des protocoles de sécurité très stricts.

Enfin, il ne faut pas oublier que l’hôpital se doit de proposer des services dignes d’un espace public. Actuellement, le développement du tissu numérique en fait partie.

L’imprimante 3D soignante

Décollage immédiat pour les Etats-Unis, où on a récemment appris que Kaiba Gionfriddo, né en 2011 dans l’Ohio et souffrant d’une maladie respiratoire (trachéobronchomalacie) à la naissance, a été sauvé grâce à la pose d’une prothèse trachéale résorbable créée par impression 3D. Le bébé a été opéré à l’âge de deux mois par une équipe de médecins de l’université du Michigan et n’a plus jamais présenté de crise respiratoire. Aujourd’hui âgé de 20 mois, le petit garçon est en bonne santé.

Effectivement, l’impression 3D promet de grandes avancées dans le domaine de la santé. Elle offre la possibilité de délivrer des traitements personnalisés, sur mesure, et elle « est perçue comme l’une des meilleures voies d’amélioration de l’efficacité thérapeutique ».

Fabien Guillemot, chercheur à l’Inserm en bio-ingénierie tissulaire, Université Bordeaux Segalen, interviewé par Le Figaro le 13 mai dernier, analyse les possibilités qu’offre cette technologie en santé :

  • L’impression 3D permet de fabriquer des prothèses sur mesure qui sont, par exemple, déjà utilisées par les chirurgiens-dentistes pour les implants dentaires. La forme et l’architecture de la prothèse sont définies en fonction des caractéristiques anatomiques du patient obtenues par imagerie médicale. La 1ère implantation a eu lieu en 2011, il s’agissait d’une mandibule de mâchoire en titane.
  • La bio-impression ou impression de tissus ou d’organes est actuellement en cours d’étude. En 2005, le laboratoire BIOTIS du professeur Guillemot a fait partie des pionniers en la matière avec la technologie du Laser-Assisted Bioprinting. Cette technologie leur a permis d’imprimer les premières structures 3D chez la souris pour les tissus osseux. En ce qui concerne l’humain, il est possible d’envisager l’impression des cellules souches avec une résolution micrométrique qui permet de contrôler les processus d’auto assemblage cellulaire.
  • Dans un futur proche, la bio-impression pourrait faciliter la découverte de nouvelles molécules afin de réduire l’expérimentation scientifique sur animaux, en particulier dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Enfin, l’impression des organes tels que le cœur ou le rein relève plutôt du rêve mais les premiers essais cliniques pour l’impression de tissu tel que la cornée, la peau ou l’os pourraient être envisagés dans les dix prochaines années.

On n’arrête plus le progrès et les nouvelles technologies nous accompagnent au quotidien. L’étude i-Share l’a bien compris et elle met tout en œuvre pour rester connectée !

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Elena Milesi

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